Road trip por Colombia
Voila
maintenant deux semaines que je suis parti, et je me suis bien installé à
Quito.
Après
l’atterrissage à Bogota, j’ai été trouvé un petit hôtel, ce fut long et laborieux, Bogota
c’est un merdier sans nom niveau circulation : deux heures pour arriver au
centre ville !
Enfin
bon, j’ai passé la nuit la bas et le lendemain j’ai été me promener rapidement dans
Bogota, qui ne m’a pas vraiment convaincue. J’y suis passé très très
rapidement, mais la ville n’a m’a pas interpellée plus que ça.
J’ai
juste aimé les tags anarchistes sur les églises, et les vitres défoncées à
coups de pierre de la cathédrale (je passais par là quelques jours après le premier
Mai, et les dégâts de la manif n’avait pas encore été réparés).
Je
suis donc vite parti prendre un bus pour Popayan, 15 heures de route plus tard.
La monotonie de la route est régulièrement brisée par les barrages militaires.
Les
types, généralement très jeunes montent dans le bus avec leur M-16, et
font descendre tous le monde. Les femmes d’un côté du bus, les hommes de
l’autre et c’est parti pour une petite fouille. Ensuite ils ouvrent les soutes
et sortent deux trois trucs qui doivent leurs paraitre suspects et ils
demandent à qui c’est avant de les ouvrir. Quand ils voient qu’il n’y a rien de
répréhensible ils nous laissent partir.
En
général les types sont cool, à chaque fois y’en a deux trois qui sont venus taper la
discute avec moi, étant le seul étranger du bus. Ils paraissaient d’abord
curieux en me voyant rouler mes clopes. Quand je leur expliquais que ce n’était
rien de grave, ils riaient en me disant que chez eux quand ils roulaient
c’était pas pour mettre du tabac dedans…
Tout
ça pour rassurer tous ceux qui fantasment sur la Colombie ultra dangereuse où
l’on risque la séquestration à chaque coin de rue. On dira ce que l’on veut
d’Alvaro Uribe, personnellement je pense que c’est un enfoiré de la pire espèce mais
il a réussi à sécuriser au moins les routes principales, et l’on court assez
peu de risque si l’on ne sort pas des grands axes.
Mais que les gens continuent de voir la Colombie comme un guet apens, ça ne deviendra pas un dysneyland pour touristes et ça c’est cool.
Je
suis donc arrivé à Popayan dans la matinée. Popayan c’est une jolie petite
ville un peu au Sud de Cali, dans la Valle del Cauca. Elle est aussi appelée la
Ciudad Blanca, car c’est une ville coloniale et tout les bâtiments sont enduits
de chaux. C’est vraiment joli, il y a une petite rivière qui traverse la ville
et de nombreux ponts datant de l’époque coloniale qui l’enjambe. Le climat y
est bien chaud, mais il y a pas mal de verdure ce qui est assez rare dans les
villes latino américaines, d’après ce que j’ai pu voir.
Après
avoir passé une nuit à Popayan, je suis parti pour la ville frontière, Ipiales.
Arrivé la bas de nuit, j’ai moyennement apprécié : la ville est pleine de
gens louche et de prostituées, c’est un peu glauque. En plus, au contraire de
ce que j’avais pu voir avant en Colombie, les gens ne sont franchement pas
agréables.
Je
suis donc reparti tôt le matin pour la frontière à Rumicacha. On y va en mini
bus, on passe la frontière, et on prend un autre minibus qui nous emmène à la
première ville équatorienne, Tulcan.
A
Tulcan, je passe un coup de fil à Maria Belén chez qui je vais habiter à Quito,
avant de monter dans le bus. 5 heures plus tard me voila arrivé à la capitale,
Maria Belén vient me chercher avec sa mère, et après avoir affronté les
embouteillages quiteño, me voila arrivé dans mon nouveau chez moi.